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Ils ont déjà été au sommet
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Page 3: cogu, el padre brésilien
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Raphael "cogu" Camargo
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S'il fallait à FalleN un professeur, cogu pourrait prendre ce rôle. S'il fallait à markeloff un concurrent au titre de meilleur AWPer, cogu pourrait aussi postuler. Et s'il fallait désigner un joueur brésilien pour représenter tout son pays au Hall of Fame de Counter-Strike, cogu aurait encore son mot à dire.
C'est un vieux de la vieille, une véritable légende du fusil vert qu'est cogu. Déjà là en 2003 à disputer la CPL Winter, toujours là aujourd'hui, à 31 ans, à pousser les petits jeunes à se dépasser dans les tournois sud-américains.
Sniper de la plus emblématique des équipes brésiliennes, Made in Brazil (ou MiBR pour les intimes), cogu a marqué son temps grâce à son talent fou à l'AWP, faisant de lui l'un des éléments-clés des victoires de sa formation aux CPL Brazil puis CPL Chile, avant le grand final à l'ESWC 2006. Peu de temps après cette victoire, et cela ne fera que renforcer les clichés, le Brésilien hésitait à partir au Qatar, pour devenir… joueur de football. Trois mois plus tard, il reprendra finalement sa souris en main et repartira écraser ses adversaires, pour le plus grand plaisir de tous. Sauf des dits adversaires, évidemment.
cogu plein centre lors du sacre des Brésiliens
De retour avec MiBR, et après plusieurs très bons résultats (victoire au shgOpen 2007, deuxième place à la GameGune 2007), il décide de s'essayer à… CS: Source, avec bruno et nak, deux autres membres phares de son équipe, sous le tag Rio Sinistro. Le temps d'aller disputer le CGS 2007 World Championship et de terminer sur un top 9-12 après avoir été éliminé par une formation anglaise, celle d'un certain RattlesnK. Mais 7 500 $ de pris, c'est toujours mieux que rien.
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Après ce passage de quelques mois sur Source, cogu revient à son amour original qu'est le premier CS, le temps d'aller gagner une dernière lan lors des finales américaines des IEM III. Son année 2009 sera beaucoup plus calme, et, à la fin de celle-ci, il décide de se retirer de la vie compétitive. Presque une décennie entière de jeu à son actif, sept ans à accumuler les hourras et les bravos, autant d'années de service qui lui vaudront le titre de meilleur joueur sud-américain de la décennie et de deuxième meilleur AWPer de la même période (derrière le Suédois walle) lors des votes organisés par HLTV fin 2009.
Ce n'est qu'en 2012 que cogu repointera le bout de son nez, en même temps que CS:GO. Et pas pour faire de la figuration. Avec ProGaming.TD – où l'on retrouve aussi zqk et Steel, deux futurs compagnons de FalleN et fer – cogu fait connaître ses premières frayeurs à une équipe de NiP toujours invaincue à l'époque, en ne cédant que 16-13 face aux Suédois lors de l'ESWC. À la DH Winter, il élimine ensuite l'équipe de Skadoodle et anger lors des poules. Ces deux résultats constitueront, pendant longtemps, la référence brésilienne sur CS:GO. Car ce qui attend le pays sud-américain lors des deux prochaines années est proche du désert. Et cogu ne prendra même pas part à cette traversée puisqu'il quitte son équipe en février 2013.
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Et finalement, alors que son nom commençait à prendre la poussière, cogu va en surprendre plus d'un en annonçant son retour, encore une fois. Fin 2015, il se place dans le subtop brésilien chez INTZ eSports, prêt à faire parler son expérience, son sniper toujours entre les mains. Il n'en a pas bougé aujourd'hui, tentant de rivaliser avec les jeunes talents de toute l'Amérique du Sud, allant jusqu'à obtenir la deuxième place des Razer Rising Stars de la région en juin dernier.
Alors non, cogu ne retrouvera plus jamais le niveau qu'il a eu avant. Mais jouer avec lui doit être une source de motivation incroyable lorsque l'on est un jeune Brésilien qui veut percer. Revenir sur la scène peut parfois apporter plus de bien aux autres qu'à soi-même. Et ça, le joueur ayant obtenu des résultats internationaux sur Counter-Strike, Counter-Strike: Condition Zero (aux WCG 2004), Counter-Strike: Source et Counter-Strike : Global Offensive l'a bien compris.
Pour en savoir plus :
- "The Legend is back", montage réalisé à l'occasion de son retour en 2012
- Toujours aussi chaud en 2016
- Pour les plus anglophones, "Who is cogu ?", une vidéo de Thorin revenant sur l'histoire du Brésilien
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