FalleN
Gabriel Toledo 

Palmarès : olofmeister (2015), coldzera (2016)

 Twistzz
Russell Van Dulken

Regardez ces belles petites gueules d'anges. On leur donnerait le bon Dieu sans concession et pourtant ils constituent la nouvelle école en soif de trophées. L'Estonie peut être fière de posséder deux joueurs dans cette catégorie avec d'un côté le jeune ropz qui a permis à mousesports de passer la seconde dès son arrivée en avril dernier. De l'autre côté, HS a su se forger une belle réputation sur la scène européenne, ce qui lui a valu des places dans des équipes très cosmopolites comme aujourd'hui avec OpTic. D'équipe du subtop européen, Space Soldiers est devenue une écurie redoutée en 2017, l'année du recrutement du jeune Calyx. Coïncidence ? Le Suédois REZ est lui le dernier joueur en date à avoir rejoint Ninjas in Pyjamas. Une pépite suédoise qui a marqué les esprits notamment aux IEM Oakland et qui s'inscrit peu à peu dans la lignée de ses légendaires ancêtres. Cet Award reviendra peut-être à Twistzz, grande révélation de la scène nord-américaine, qui a permis à Team Liquid de rester à flots après un début d'année compliqué. Ou bien enfin au Danois valde. Remarqué d'abord chez Heroic, il remplace désormais avec brio Magisk chez North. 

Palmarès : coldzera (2015), Magisk (2016)

Finalement, assez peu de formations ont réussi à tenir la distance sur toute l'année et à pouvoir postuler au titre d'Équipe internationale de l'année. Deux noms viennent évidemment en tête instantanément, SK Gaming et FaZe Clan, les deux écuries ayant gardé un socle fixe d'au moins trois joueurs toute l'année avant d'effectuer quelques changements qui se sont révélés payants. Mais les vainqueurs des Majors ont aussi leur mot à dire dans l'histoire : Astralis a remporté l'ELeague Major et Katowice, quand Gambit a gagné la DH Austin puis le PGL Major. Et rien qu'avec ça, cela donne une année plutôt très bonne.

Il y en a encore eu de belles en 2017, surtout en France. Le désormais traditionnel shuffle annuel a bouleversé la scène française en janvier, quand le départ d'un duo du subtop aux Etats-Unis a été plus inattendu mais loin d'être dénué d'intérêt. Le retour d'against All authority a lui aussi surpris pas mal de monde, de même que la décision de C8 de diffuser du CS:GO à la télévision. Dans la nuit de dimanche à lundi à 00h30, mais quand même. Pour voir un peu plus large, la décision d'ESL d'annuler le bannissement des joueurs coupables de matchs truqués a été accueillie avec joie par certains, avec plus de retenue par d'autres, mais a en tout cas fait 16 heureux. Un peu moins heureux a été friberg le jour où il a dû quitter NiP, rompant ainsi un quatuor suédois qui allait bientôt fêter ses cinq bougies de jeu ensemble.

Sortez le pop-corn et rappellez-vous avec nostalgie de ces actualités que l'on aurait préféré oublier. Du retard, de la triche et un seeding en carton, la qualification en ligne pour le second Minor européen a été cauchemardesque. De même que le premier jour des BLAST Pro Series : des problèmes techniques entraînaient du retard avant une annulation pure et simple de la journée inaugurale de compétition, plutôt embêtant pour un tournoi qui regroupait six des meilleures équipes du monde. Le Crouch bug utilisé massivement au Major ne pouvait pas non plus être oublié, et a au moins eu le mérite d'obliger Valve à régler ce problème. Enfin, le fiasco Immortals a animé le début d'automne et a conduit à la mise sur le banc de plusieurs joueurs puis à la dissolution de l'équipe, la structure se retrouvant aujourd'hui sans rien ou presque.