VaKarM.net
DH Tours 2015 : Immunity James au micro
Pour cette première interview de la Dreamhack France 2015, nous sommes allés à la rencontre de James "james" Quinn, joueur de l'équipe australienne Immunity. Il est revenu sur l'état de la scène australienne, le séjour d'Immunity en Europe, leur préparation et événements à venir.
Filmé par SekYo
Au micro : sickness
Montage par shigeru
 |
|
Bonjour James, vous venez juste de passer les phases de poules avec trois victoires. Peux-tu revenir rapidement sur ces trois matchs ? Et bien il n’y a pas grand chose à dire. Ces matchs étaient plutôt simples. On aurait dit qu’on jouait contre des mixs, ou autres équipes du genre. On a donc gagné assez facilement et on a déjà hâte d’être aux prochains matchs. On ne voit pas beaucoup d’équipes australiennes en Europe. Peux-tu rapidement nous résumer la scène australienne et ce que tu penses de Vox Eminor et d’exile5 ? La scène se développe. C’est une petite scène mais cela évolue. Maintenant, il commence à y avoir quelques équipes, dont 5 ou 6 bonnes. Vox Eminor est une très bonne équipe, ils sont très talentueux. J’ai eu la chance de jouer avec “Yam” qui est en fait un ancien joueur de chez Immunity. Je sais que c’est un très bon joueur, tout comme leurs autres joueurs donc je suis impatient de voir comment ça va se passer à la Gfinity. Concernant exile5, beaucoup de leurs joueurs comme “ferg” et “deStiny” jouaient chez Immunity, ce sont tous d’anciens joueurs de 1.6, ils peuvent faire mal contre beaucoup d’équipes australiennes et potentiellement affronter des équipes européennes, ils vont être très bons. Donc oui, l’Australie a quelques très bonnes équipes déjà établies et d’autres qui montent. Très bien. Donc l’Australie est une scène relativement petite. Comment vous entraînez-vous dans votre pays, et vous arrive-t-il de regarder des matchs européens pour appuyer ces entraînements ? Comparé à la situation en Europe, l’entraînement est plutôt brouillon. On y va simplement en cherchant n’importe quelle équipe contre qui s’entraîner. On essaye de gratter genre 4 équipes par soir, lorsque tout se passe au mieux. Oui, on regarde quelques démos de matchs européens mais c’est assez compliqué étant donné qu’il y a énormément de connaissances à avoir quant aux stratégies européennes qui sont très poussées, avec un aspect tactique très pointilleux que nous ne saisissons pas toujours de façon exhaustive. Mais oui, on en regarde et on essaye d’être à jour avec la meta du jeu. C’est assez difficile, mais on fait ce qu’on peut. Donc vous êtes plus du genre “fonce dans le tas et frague” ? Jusqu’à un certain point ! On a beaucoup de strats, mais notre problème est de savoir quand les utiliser. Mais oui, c’est un peu le cas. USTILO vous rejoint après une bonne performance à la CPGL. Comment se passe son intégration dans l'équipe ? Elle se passe parfaitement ! À aucun moment on ne s’est dit “oh, il faut qu’on change quelques choses”. Il s’adapte et gère chacun des rôles que l’on peut lui donner. C’est un monstre de skill, et c’est ce dont nous avons besoin. Il est formidable pour l’équipe. On ne pouvait pas trouver mieux, pour être totalement honnête. Vous êtes arrivés en Europe il y a quelques semaines et vous vous confrontiez pour la première fois aux équipes européennes aux finales FaceIT. Vous attendiez-vous à une telle différence de niveau ?
Vous n’avez pas été invité à l’ESL ESEA Pro League. Si vous l’aviez été, auriez vous fait le voyage jusqu’aux États-Unis pendant quelques semaines pour y jouer ? Oui, je pense vraiment que nous l’aurions fait. Le problème des équipes australiennes c’est le soutien derrière elles. Nous avons besoin de support et de fonds pour montrer qu’on est capable de jouer contre eux. Mais ce n’est pas évident, on doit leur prouver que nous valons le coup. C’est vraiment dommage que nous n’ayons pas été invités, mais c’est comme ça. Espérons qu’on le soit un jour pour qu’on puisse se déplacer en Europe et aux Etats-Unis et qu’on puisse jouer. Le jeu prend de l’ampleur ces derniers temps … Vous participez à la Gfinity la semaine prochaine. Peux-tu nous parlez de vos attentes quant à cette compétition et de ce qui vous attend ensuite ?
La Gfinity promet d’être un bon évènement. Il y aura aussi Vox Eminor, c’est donc le premier évènement où il y aura deux équipes d’Océanie. On n’est pas vraiment certains de nos attentes, il y a beaucoup de teams du subtop. Il y aura également plusieurs équipe Nord-Américaines contre qui ça sera génial de jouer. Je pense qu’il y a une certaine rivalité entre les équipes d’Amérique du Nord et les équipes australiennes, ce qui est génial. Après la Gfinity, il n’y a rien de prévu, on sait qu’il y a l’ESWC à Montreal. On a envoyé une demande pour ça donc ça serait génial qu’on puisse y aller. Mais en dehors de ça, on a juste quelques lans australiennes de prévues, et on va aussi essayer de rester les n°1 en Australie. Pour finir, vous avez quelque chose à dire à vos fans, vos sponsors ?
Merci à tout le monde de chez nous, en Australie, votre soutien est vraiment génial. Merci à Team Immunity, à tous nos sponsors Steelseries, BenQ, Gigabyte, Intel, GeIL, Antec. Tout ça ne serait pas possible sans vous. Merci à notre manager Sent1nel qui fait un super job, et … c’est à peu près tout ! |
Traduction par Stonz, Sephi et YUNGEzeit
Rickeh
