La dernière étape qualificative menant vers l'ESWC Monde vient de s'achever aujourd'hui avec la conclusion des qualifications françaises. Maintenant que nous connaissons les trois équipes qui représenteront l'Hexagone durant le reste de la semaine, il est temps de s'intéresser plus en détail sur la compétition internationale dotée de 50 000 $ qui réunira 24 équipes de 17 nationalités différentes. Pour ceux qui auraient encore des doutes sur le niveau global de l'événement, sachez que ce ne sont pas moins de onze équipes qualifiées à la DreamHack Winter 2014 qui seront alignées au départ.
Nous avons décidé de réaliser une preview différente de ce que vous aviez pu apercevoir durant des événements précédents. Nous allons ainsi nous poser des questions dont cet ESWC 2014 devrait, en théorie, pouvoir apporter des réponses.
La scène française face à la scène suédoise, qui est la plus forte ?
S'il y a bien une chose incontestable et incontestée sur CS:GO, c'est bien la domination des deux scènes majeures : Française et Suédoise. Chaque pays possède deux équipes faisant partie des toutes meilleures du monde et capables de remporter un événement majeur. Dernièrement, les deux pays se sont départagés tous les titres européens : ESL One Cologne pour Ninjas in Pyjamas, finales StarSeries X et FACEIT League 2 pour Fnatic, DreamHack Stockholm pour Titan et enfin finales StarSeries XI pour LDLC.
Plus que jamais, il y a d'énormes chances de voir une équipe portant les couleurs d'un des deux pays l'emporter. Un constat qui illustre bien la réunification de la scène 1.6 largement dominée par la Suède avec la scène Source acquise aux Français. A l'ESWC, les deux représentants de chaque côté seront présents et sont bien sûr attendus au moins en quarts de finale.
Une pancarte aperçue à la DH Stockholm
Titan avait volé la vedette aux équipes locales dans leur capitale. Un affront que les coéquipiers de Xizt et ceux de pronax tenteront de faire oublier en venant prendre leur revanche à Paris. Les plus à même pour réaliser cela restent les Fnatic qui après leur performance à Milan, sont l'équipe en forme du moment.
Ex6TenZ parviendra-t-il à accrocher enfin le titre cette année ?
Etre sacré champion de France de CS:GO pour la troisième année consécutive pour un joueur belge aurait pu sonner comme un comble mais illustre bien la capacité d'Ex6TenZ à rebondir lors de cet événement. Bien que Titan avait déjà donné une leçon de CS à à ses rivaux nationaux de chez LDLC en grande finale de la DH Stockholm, rien ne laissait présager une victoire aussi sèche de leur part. En fait, pas grand-chose ne laissait présager une victoire tout court.
Titan a impressionné durant la première journée et il n'y a aucune raison pour que sa dynamique ralentisse en fin de semaine.
L'équipe possédant deux tenants du titre, a réussi à se repositionner comme l'une des grandes favorites au titre mondial aux côtés de LDLC et Fnatic. Le capitaine belge est toujours à sa recherche après avoir échoué par deux fois en grande finale en 2012 face aux Ninjas in Pyjamas puis face aux Clan-Mystik en 2013. Jamais deux sans trois vous avez dit ?
Ecopant d'une poule qui semble à première vue plus accessible que la poule B, les Titan devront affronter HellRaisers et Ninjas in Pyjamas, Copenhagen Wolves et Platinium-Servers. Ils sont, et ce sentiment a encore été confirmé aujourd'hui, normalement au-dessus de chacune de ces équipes et ont clairement le potentiel de finir premiers de poule. Devant un public acquis, Ex6TenZ pourrait enfin soulever le trophée à Paris.
Les LDLC arriveront-ils à rebondir après Milan et cet ESWC.fr ?
Un mystère. Cette équipe LDLC est un mystère. Comment cette formation si solide à Kiev et en phase de poules de la FACEIT League 2 peut montrer de telles faiblesses lors des qualifications françaises à l'ESWC ? Echappant de peu à une frayeur face aux outsiders de Platinium-Serers lors du premier tour, ils se sont écroulés contre Titan, sur Dust2. Il semblerait que Happy ait repris les rênes de l'équipe et son retour à ce poste n'est pas si simple. Déjà deux défaites de rang face aux rivaux et LDLC tombe dans la poule B, la plus relevée de la compétition.
Le remake de la FACEIT League 2. Le week-end dernier, LDLC avait remporté ses quatre confrontations, Happy réussira-t-il à rééditer cette performance ce jeudi ? Il le faudra pour assurer une qualification pour les quarts de finale. Le modeste niveau de jeu affiché aujourd'hui n'a pas forcément rassurer les supporteurs. Etait-ce la bonne solution de changer de meneur entre deux événements aussi rapprochés ?
Dans un format qui ne laisse aucune place à l'erreur, cette modification pourrait laisser de lourds regrets chez ces joueurs considérés comme le top 2 mondial actuellement. Mais comme tout bons joueurs de ce niveau, ils seront être au rendez-vous lors des grands matchs, sans compter l'avantage psychologique certain qu'ils ont acquis à Milan.
L'heure de la rédemption pour Ninjas in Pyjamas ou Virtus.pro ?
Ils ont dominé les débats durant les huit premiers mois de l'année avec comme point d'orgue, leur victoire respective aux deux événements majeurs, Virtus.Pro et Ninjas in Pyjamas n'ont pas retrouvé le même niveau de performance depuis le début de la nouvelle saison. Cet ESWC pourrait leur permettre de se remettre en scelle au meilleur des moments à un mois du prochain rendez-vous majeur : la DreamHack Winter 2014 et ses jolis 250 000 $.
Ninjas in Pyjamas est particulièrement controversé en ce moment. Bien que victorieux de l'ESL One Cologne, les Suédois connaissent un début de saison proche du catastrophique. Non-qualifiés pour les finales StarSeries XI, FACEIT League et Fragbite Masters 3, ils ont également souhaité se retirer de l'ESEA XVII Invite mettant en cause un surplus de matchs officiels, néfaste selon eux pour leur préparation. Il est clair que comme l'an passé, les NiP sont complètement concentrés sur Jönköping.
La seule équipe a avoir réussi l'exploit de jouer les trois grandes finales des tournois majeurs apparait, à la même manière que quelques jours avant l'ESL One, comme traversant une mauvaise passe. En fait, c'est encore pire à l'heure actuelle. Fin septembre à Stockholm et pour la première fois de leur histoire, les coéquipiers de Xizt n'ont pas réussi à passer les poules d'une compétition, battus par LDLC et Titan. Quelle importance accordent-ils à cet ESWC ? L'an dernier, ils n'étaient pas sorties traumatisés de leur quatrième place, bien trop accaparés par la DH Winter. On ne voit pas vraiment cela changer en 2014.
Les NiP n'ont jamais été aussi fébriles, une situation qui leur a déjà sourit
Côté, Virtus.Pro, la dernière victoire remonte à la Gfnity 3 à Londres, début août. Si, les résultats en ligne sont beaucoup plus satisfaisants que leurs homologues suédois avec des qualifications pour les finales lan du Fragbite Masters 3 et de la FACEIT League 2, on est encore loin de la domination polonaise du début d'année.
Le week-end dernier, Virtus.Pro n'a pas réellement brillé perdant par deux fois face aux LDLC puis en étant près de l'élimination face aux Cloud9. En demi-finale, les hommes de Neo n'ont fait que de la figuration contre des Fnatic bien plus forts. Cette équipe Virtus.Pro qui semblait peut-être la mieux armée pour revenir dans le top 3 monde, n'a pas vraiment réussi son pari et cette demi-finale à Milan a même montré un fossé qui commence à se creuser entre elle et des équipes comme LDLC ou Fnatic.
Manque de bol, ils ont écopé de la poule la plus difficile à Paris où ils retrouvent Cloud9 et LDLC ainsi que des Planetkey-Dynamics à ne pas sous-estimer. Deux places seulement pour tout ce petit monde. Virtus.Pro, de part ses récents résultats, sera favori aux côtés de LDLC mais le moindre faux-pas sera fatal. Si aucun joueur n'a montré un niveau hors du commun à Milan, TaZ et Neo ont connu une lan difficile. Il ne serait pas surprenant de voir Virtus.Pro éliminé dès son premier jour si aucun joueur ne parvient à retrouver un niveau adéquat.
La victoire finale semble hors de portée que ce soit pour Ninjas in Pyjamas ou Virtus.Pro. Dans les deux cas, une qualification dans le dernier carré serait une bonne performance, encourageante pour la suite. Une élimination dès la phase de poules et malgré ce format difficile serait au contraire assez alarmante.
iBUYPOWER, nouvelle force majeure de l'Amérique du Nord sur le plan international ?
A la vue des prestations pour le moins impressionnantes des iBUYPOWER sur le sol américain, il était sûr qu'un bon résultat sur le sol européen allait directement inverser le rapport de force qu'ils entretenaient avec leurs rivaux de chez Cloud9. Et ce qui devait quand même bien arriver un jour, est arrivé le week-end dernier à Mlan. Les double-tenants du titre de l'ESEA Invite et vainqueurs de la CEVO 5 ont permis aux USA d'obtenir leur toute première finale dans une compétition de premier rang sur le sol européen.
Bien que loin d'être ridicules, les Cloud9 n'ont été que témoins de leur relégation au second plan. En plus du résultat en lui-même très satisfaisant, c'est la manière et le style de jeu qui a forcé le respect des très nombreux dubitatifs. Maintenant que la malédiction est brisée, où vont s'arrêter ces Américains ?
Le logo est-il un rat énervé ou un tigre ?
Capables de battre LDLC en BO3 à la surprise générale, les coéquipiers de DaZeD ont également réussi à faire trembler Fnatic en grande finale, accrochant notamment une carte. Si beaucoup ont mis en avant la nécessité pour ses adversaires européens de s'adapter à leur style de jeu, ils seront grands favoris dans leur poule D où ils retrouvent les Dignitas qu'ils ont violenté 16-03 en poule des finales FACEIT League 2. Les Danois semblaient les seuls opposants de poid au navire de guerre américains. IBUYPOWER, avec ce tirage favorable, se doit de confirmer en allant bien sûr en quart de finale.
Le dernier carré semble être un objectif accessible pour eux qui compteront beaucoup sur la forme de AZK et Skadoodle, les deux hommes forts de l'effectif.
Les Cloud9 pourront-ils inverser la tendance ? Rien n'est moins sûr dans une poule aussi difficile où l'équipe pourrait aussi bien terminer quatrième que première. Contrairement à leurs compatriotes, ils ne sont pas en pôle position pour accéder aux quarts de finale et en cas de qualifications, ils auront d'ores et déjà réussi leur lan. En espérant que la soirée au Meltdown mardi soir a permis à n0thing de retrouver des forces, lui qui a déçu individuellement à Milan.
Dignitas, le changement de dernière minute payera-t-il ?
Retour aux sources pour une équipe en perte de vitesse depuis sa demi-finale à l'ESL One Cologne. Le jeune espoir aizy, peu convaincant depuis son arrivée en mai, a été contraint de laisser sa place à celui qu'il l'avait remplacé en premier lieu : cajun. La première version de Dignitas est donc de retour à un moment où les résultats étaient bien lointains des attentes de la communauté.
Eliminés dès les poules de la DH Stockholm et des finales FACEIT League 2, les hommes de FeTiSh dégringolent dans la hiérarchie européenne. Bien que l'on peut critiquer le fait de réaliser des changements de dernière minute, c'est peut-être l'électrochoc qu'il fallait à cette formation. Le retour de cajun avec qui, ils avaient atteint les demi-finales à Katowice, permet au chef d'orchestre de l'effectif de pouvoir compter sur une quatrième très forte individualité. C'est simple, Dignitas possède les trois meilleurs joueurs danois : dupreeh, dev1ce et cajun. Un trio infernal qui aura, qui plus est, le temps de s'échauffer dans cette poule D.
Si comme dit plus haut, ils ne seront pas favoris face aux iBUYPOWER, ils le seront contre Mousesports et 3DMAX. 3DMAX, une équipe que les Danois auront particulièrement à coeur de défoncer puisque c'est bien elle qui les avait poussés vers la sortie dans la capitale suédoise, fin septembre.
Un quart de finale serait un résultat logique, une demi-finale très encourageante, une finale marquerait le retour au sommet de cette équipe si solide durant le premier semestre 2014.
Natus Vincere et HellRaisers, une surprise venue de l'Est ?
Meilleure équipe du CIS depuis un an, Natus Vincere peine à s'imposer en dehors de ses frontières. Récents vainqueurs de la GameShow League à Moscou, il est temps pour eux de réaliser une grande performance lors d'un évènement international. Tombés dans le groupe A, ils auront l'occasion de se mettre en jambe dans la poule la plus simple de cet ESWC 2014 avant de se tester contre les favoris de la compétition, fnatic, sur les coups de 17H. Si London Conspiracy et K1ck ne sont pas les premiers venus, ils ne devraient pas leur poser trop de problèmes et les quarts de finale sont un must pour équipe que beaucoup voient aller en demi-finale.
La tâche s'annonce plus ardue pour HellRaisers. En panne depuis de nombreux mois, l'équipe a finalement décidé de changer sa composition en septembre dernier. Aurevoir AdreN, Bonjour s1mple. Depuis l'arrivée du jeune Ukrainien, les choses vont mieux pour les résidents de la Cyber-Arena de Kiev. Au début du mois, ils ont fait une performance remarquée lors des finales de la GameShow en éliminant Virtus.Pro avant d'échouer de peu en finale contre Na'Vi, tout en empochant deux maps. Si leur histoire nous rappelle qu'ils peuvent perdre contre n'importe qui, leurs récents résultats nous prouvent qu'ils sont capables de battre n'importe qui. Titan et NiP sont prévenus !
Des challengers scandinaves (3DMAX, CPH Wolves, London Conspiracy) en phase finale. Utopie ou réellement possible ?
Si Dignitas, Fnatic et Ninjas in Pyjamas dominent la scène scandinave, derrière les challengers se font de plus en plus présent. Tombées chacune dans une poule différente plus ou moins relevée, ces trois équipes pourraient se révéler un peu plus à l'occasion de cet ESWC 2014. Avec un point commun, elles devront gagner un voire deux matchs où elles sont largement outsiders.
3DMAX, décevant en finales des qualifications à la DH Winter 2014, devra battre soit Dignitas soit IBUYPOWER tout en confirmant face à des Mousesports très dangereux. Une mission très compliquée proche de l'impossible et pourtant, les Finlandais avaient créé l'exploit, il y a un mois à Stockholm en battant au terme d'un sacré match, Dignitas. Difficile de voir les Danois tomber une deuxième fois dans le piège. Les chances de passer pour 3DMAX sont très minces.
Côté Copenhagen Wolves également, les chances de se qualifier sont proches du néant. Equipe récemment remaniée avec le départ de cadres pour l'arrivée de jeunes pousses, elle a déçu en ne passant pas le premier tour des finales des qualifications à la DH Winter. Dans cette poule C où trois équipes sont au-dessus d'elle sur le papier, elle lui sera obligatoire de battre au moins deux de ces équipes : HellRaisers, Titan ou Ninjas in Pyjamas. La jeunesse de cette composition la condamne déjà directement à faire ses valises dès le premier jour.
C'est finalement les Norvégiens de London Conspiracy qui possèdent le plus de chances de passer en quarts de finale. Tombés dans la poule A soit le groupe le plus accessible, prb et ses caramarades n'auront besoin que d'un résultat surprise en leur faveur face à Natus Vincere ou Fnatic. BO1 + sous-estimation + meilleur réveil peut être un combo gagnant pour eux face à ces deux écuries largement supérieures sur le papier. Autre bon point, ils joueront Fnatic dès le premier tour. Pour autant, ils devront être individuellement à leur apogée pour espérer enflammer la zone joueurs.
Les champions d'Allemagne et leurs dauphins achèveront-ils le retour de la scène germanique au premier plan dès cet ESWC ?
Il est loin le temps où l'Allemagne était considérée comme une nation forte de la scène Counter-Strike. Mais, le meilleur, en tout cas sur CS:GO, est sur le point d'arriver pour la première puissance économique d'Europe. Premier indice de taille, quatre équipes germaniques ont réussi à accéder à la phase finale des qualifications européennes pour la DH Winter. Parmi elles, deux ont réussi à remporter le précieux sésame d'une bien belle manière.
A Paris, les deux meilleures équipes germaniques seront dans les starting-blocks, prêtes à affronter le reste du monde. Et mon gros nez me dit que la grande surprise de cette phase de poules pourrait survenir à cause de l'une d'entre elles. S'il leur sera quasiment impossible de se qualifier pour la suite, le rôle de trouble-fête leur convient à merveille. Mousesports ou Planetkey-Dynamics accrochant en BO1, une des écuries favorites de leur poule respective. Cela ne semble pas si incroyable que cela. Les deux compositions sont dotées de très fortes individualités capables de survoler une rencontre. ChrisJ, allu côté Mousesports et Troubley, nex chez Planetkey-Dynamics.
Des joueurs à surveiller de près pour leurs adversaires car ils ont le profil pour renverser le cour d'une lan. Nul besoin de préciser qu'une qualification d'une des deux formations s'inscrirait parfaitement dans les progrès réalisés par cette scène d'outre-Rhin très souvent critiquée.
Que peut espérer Platinium-Servers, invité de dernière minute ?
Juste après la grande finale Française, les Platinium ont appris en direct qu'ils joueraient demain dans la compétition mondiale. N'ayant pas reçu leur VISA à temps, les Algériens de E4US ne peuvent malheureusement pas faire le déplacement en France. C'est donc le troisième de l'ESWC.fr qui a été appelé à la rescousse.
Cette expérience est inespérée pour les Français, eux qui n'ont jusqu'à présent connu qu'une seule lan internationakl avec la DH Valencia. C'est donc relâché et avec un sentiment de rescapé que Platinium se présentera demain face à Titan, NiP, HellRaisers, CPH Wolves et KaBuM. Une poule très compliquée pour les nouveaux tops 3 français mais le groupe se complique également pour les autres équipes.
A l'origine, E4US était présumément l'équipe la moins forte du groupe, qui aurait dû servir de puching ball aux équipes et joueurs expérimentés. Avec Platinium, la donne a changé, plus aucun match ne sera facile sur le papier. Storen et ses hommes ont également l'occasion unique de se frotter au top européen et acquérir de l'expérience. Si Titan et NiP partent largement favoris dans cette poule, en BO1 tout reste possible, pour preuve avec leur très bon match contre LDLC.
Une expérience énorme certainement méritée après une belle saison
Ils viennent de loin, tout le monde les sous-estimera. A tort ou à raison ?
Très certainement à raison. Dans les équipes que l'on peut qualifier d'exotique, seule KaBuM peut espérer inscrire une dizaine de rounds face à ses adversaires européens. Pourquoi ? Car c'est la seule équipe possédant des joueurs très expérimentés à l'image de FalleN, véritable légende du fusil vert au Brésil. Vainqueurs d'un showmatch les opposant aux anciens Targetdown, top 5/6 de l'ESWC 2012, les KaBuM pourraient arriver à se démarquer.
A côté, lorsque l'on voit le temps d'adaptation pris par Vox Eminor pour mettre plus de dix rounds à une équipe européenne, il est inéluctable de voir les équipes asiatiques et africaines, Cipangu, POW, Energy eSports et Virtual Impact terminer aux dernières places de leur groupe respectif. Des résultats logiques qui pourraient permettre de faire germer l'idée de tournois intermédiaires pour ces équipes venues de scènes peu développées.
La rédaction tient à s'excuser pour le retard de la publication
Merci à Gubbels et neL pour leur aide et leur soutien psychologique dans cette épreuve que fut l'écriture de cet article.
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