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Il y a un an environ, la scène française connaissait la crise la plus importante de son histoire. Après des années au top, aucune équipe tricolore ne faisait partie du top 10 mondial. Seule la nouvelle formation G2 menée par Ex6TenZ figurait dans le top 15, un rang flatteur alors que la line-up sortait piteusement de la DreamHack Open Valencia 2018, après une défaite sans éclat contre Luminosity Gaming. Dans le même temps, l’aventure française d’Envy se terminait dans l’anonymat le plus total, l’organisation se contentant de libérer tous ses joueurs pour se concentrer sur le marché américain. A l’été 2018, les trois quarts des joueurs du top français se retrouvent donc sans équipe ou sur le banc.
Six mois plus tard, la scène reprend des couleurs. Sans encore tutoyer les sommets internationaux, plusieurs projets prennent forme. A la fin de l’année 2018, Vitality, partie de rien, intègre le top 30 international et remplace Happy par ALEX. G2 relance une dynamique en allant chercher maLeK, JaCkz et Lucky. LDLC termine l’année comme première équipe française grâce à ses performances superbes à l’automne, avec notamment un top 5/6 aux IEM Chicago. Enfin, 3DMAX finit la saison en trombe avec une victoire en ESEA MDL Global Challenge et une qualification pour la Pro League. Cette tendance à la hausse se confirme lors du Major avec les résultats honorables de Vitality et G2, qui se qualifient pour le New Legends Stage à Katowice.
Menés par un AmaNEk en feu, LDLC avait surpris son monde aux IEM Chicago (Photo : ESL)
Alors, un an après la crise, six mois après les espoirs, où en est la scène française alors que débute la trève estivale de mi-saison ?
La locomotive Vitality
Pour la première fois dans l’histoire de la scène CS:GO tricolore, une équipe qui a commencé tout en bas est arrivée au sommet. Engluée dans les qualifications ouvertes en ligne à l’automne 2018, l’équipe de NBK a réussi à tirer son épingle du jeu pour devenir une invitée régulière des grosses compétitions de la première moitié de l’année 2019. Cette progression linéaire connaît un coup d’accélérateur après le recrutement d’ALEX et son passage en tant que leader sur les manches d’attaque.
Sortant d’une performance respectable au Major, Vitality atteint les quarts de finale de la saison 7 des StarSeries i-League et remporte la Charleroi Esports. Stabilisée aux alentours de la 10ème place mondiale, elle profite d’une période de plus d’un mois sans compétition en LAN pour arriver en sous-marin au début de l’été et tout emporter sur son passage. Lors de sa première sortie, elle gagne le cs_summit 4 en battant ENCE, NRG et Team Liquid. La semaine suivante, elle échoue en quart de finale de la DreamHack Masters Dallas, créant un doute sur son niveau réel. Ce doute est balayé peu de temps après, avec une nouvelle victoire en LAN, lors des finales de la saison 7 des ECS. Derrière, la formation enchaîne avec une victoire en finale de l’ESEA MDL Europe, une seconde place lors de l’ESL One Cologne et un top 4 aux IEM Chicago, échouant à nouveau face à la meilleure équipe du monde, Team Liquid.
Dans la cathédrale de Cologne, Vitality s'est imposée comme la deuxième meilleure équipe du monde
Il ne fait aucun doute que Vitality est aujourd’hui la meilleure équipe française, et probablement la deuxième meilleure équipe du monde. Portée par un ZywOo magistral et menée de main de maître par le trio NBK/ALEX/XTQZZZ, Vitality impressionne à chaque sortie grâce à un mappool solide et des performances individuelles enfin régulières. Après le gâchis de 2018, on ne peut que se réjouir de revoir des légendes comme RpK, apEX ou NBK au plus haut niveau. Pour ces deux derniers, l’histoire doit d’ailleurs avoir une saveur toute particulière lorsqu’on se souvient des difficultés qu’ils avaient connu alors qu’ils ciraient le banc de G2.
Le joueur du début d’année : ZywOo
Comment ne pas relever l’incroyable ascension de ZywOo ? Annoncé comme la prochaine star de la scène française, il a fait mieux que ça, maintenant un niveau stratosphérique contre l’ensemble du top international. s1mple l’a adoubé comme son plus proche concurrent et l’ancienne perle de *aAa* fait aujourd’hui partie de la discussion lorsqu’on évoque les meilleurs joueurs du monde. Tout simplement. Mention spéciale à ALEX, arrivé sur la pointe des pieds en remplacement d’Happy et qui s’est imposé comme le leader stratégique de Vitality. Transformant les manches d’attaque de l’équipe à l’abeille, il a aussi pris confiance et a retrouvé l’agressivité qui en faisait un des meilleurs joueurs de LDLC. Un duo de jeunes qui prend le pouvoir, parfaitement en phase avec le reste de la scène internationale.
Pour G2, patience et longueur de temps font mieux que force ni que rage
G2 a connu un début d’année mouvementé. Après l’échec de l’expérience Ex6TenZ/SmithZz, l’organisation a décidé de faire entièrement confiance au nouveau coach, maLeK. Ce dernier a commencé par rendre le lead à shox, avant de ramener deux joueurs qu’il avait coachés quelques semaines auparavant chez 3DMAX : JaCkz et Lucky. Les premières sorties de ce nouveau cinq sont encore hésitantes, entre un parcours honnête au Major de Katowice et une défaite surprise en demi-finale des WESG World Finals face à Windigo. C’est à ce moment là qu’un ultime changement intervient, avec le remplacement de bodyy, dernier rescapé avec shox de l’aventure de 2016, par AmaNEk.
Faute de gagner en stabilité, ce transfert fait entrevoir un potentiel bien plus élevé pour les coéquipiers de kennyS. En effet, par instant, on croit voir une équipe enfin prête pour aller chercher le top 5 monde, avec des automatismes au point, des joueurs en feu et un mappool intéressant. Ce sera notamment le cas lors de la phase de poules de l’ESL Pro League ou des qualifications en ligne pour la DreamHack Masters Dallas. Malheureusement, à ces promesses succèdent les déceptions, notamment lors des multiples qualifications en ligne pour les finales ECS.
Et puis, récemment, une étincelle. Après un quart de finale encourageant à Dallas, G2 surfe sur la ferveur populaire montpelliéraine et se hisse en finale de la saison 9 de l'ESL Pro League. Portée par un kennyS en feu, l’équipe répond enfin présente pour un grand rendez-vous, confirmant les promesses entrevues dans les mois précédents. Il faut être honnête, on a vraiment envie de s’emballer pour G2 : qui, en France, n’a pas envie de voir shox et kennyS retrouver leur lustre d’antan ? Qui ne veut pas continuer à voir JaCkz ouvrir des bombsites avec des one-tap au Deagle ? Qui n’aime pas voir AmaNEk rendre ses adversaires fous avec ses timings de lurk ?
Pourtant, la suite de l’histoire nous incite à la prudence. Chez G2, chassez le naturel, il revient au galop. Ce naturel, c’est une élimination incompréhensible en phase de poules des IEM Chicago face à MiBR, qui alignait son coach. Alors qu’ils avaient commencé le tournoi du bon pied, écartant MiBR une première fois et poussant Team Liquid dans ses retranchements, les Français s’effondraient dans le match décisif. Les éternels optimistes que nous sommes retiendront surtout le niveau de jeu affiché le premier jour, dans la droite ligne de Montpellier, et on espère pouvoir classer la défaite contre les Brésiliens au rang des accidents de parcours. Le cas échéant, G2 pourrait nourrir de grands espoirs lors du prochain Major, où ses joueurs arriveront comme des outsiders capables de battre n’importe qui. Cette position moins exposée devrait leur profiter pour prouver que cette fois, ça y est, French CS is really back.
Le joueur du début d’année : kennyS
Le magicien est de retour. Après une annus horribilis en 2018, kennyS a profité des changements chez G2 pour se remettre sur le bon chemin et s’imposer comme la star de G2, un statut qu’il n’aurait jamais dû perdre. A Montpellier, il a rappelé à tout le monde pourquoi il était le meilleur sniper de l’histoire du jeu, enchaînant actions de grande classe et performances de haut niveau. Et comment résister à ces images du joueur ému aux larmes face à son public à la fin de la demi-finale ? kennyS est de retour, et c’est une bonne nouvelle pour G2, pour la scène française et pour CS:GO en général. Mention spéciale, ici aussi, à AmaNEk, qui a remplacé bodyy au début du printemps. Comme ALEX, il arrivait de chez LDLC avec cette capacité à participer au lead. Aujourd’hui, il mène la danse sur la plupart des cartes, libérant enfin notre shoxie national et relayant parfaitement la vision de maLeK auprès de ses coéquipiers.
Si vous n'avez pas eu de frissons à ce moment, vous n'avez probablement pas de coeur (Photo : HLTV.org)
Heretics, la fin du chantier ?
Après le démembrement de la line-up LDLC qui avait surpris le monde entier fin 2018, 3DMAX se positionnait comme l’équipe évidente pour la 3ème place sur la scène française, pas assez armée pour titiller le top mais bien trop forte pour être considérée comme subtop. Un rang intermédiaire, une équipe tremplin pour les joueurs aspirants au plus haut niveau, comme en témoignait le transfert de JaCkz et Lucky vers G2. Le problème avec cette position, c’est l’instabilité des compositions, et 3DMAX n’y a pas échappé.
Après le départ des deux joueurs sus-cités, les hommes de davidp sont entrés dans une période d’instabilité de plusieurs semaines, multipliant les essais de joueurs pour tenter de trouver le bon cinq. Si le choix d’hAdji s’est rapidement imposé pour remplacer JaCkz en entry, la quête d’un cinquième joueur fut plus compliquée. Dans un premier temps, DEVIL semblait tenir la corde, jouant pendant quelques temps en tant que stand-in, avant d’être remplacé au mois de mai par LOGAN, ex-joueur de chez LDLC. Dans le même temps, 3DMAX se retirait comme sponsor principal, laissant les joueurs sans structure alors qu’ils se présentaient en ESL Pro League. Finalement, ces problèmes de structure et de composition persistent jusqu’en juillet, alors qu'hAdji quitte l’équipe pour Windigo et laisse sa place à jeyN. Au même moment, les anciens de 3DMAX signent chez Heretics, mettant fin à plus de 6 mois d’instabilité.
Niveau résultats, ces péripéties ont certainement influencé les performances des joueurs, qui ont alterné le très intéressant avec le décevant. Côte positif, on retient une palanquée de bon résultats dans des ligues online du tier 2 et 3 européen : victoire lors des Huntwave League et VulkanBet Invitational, seconds de la saison 2 des LOOT.BET HotShot Series ou encore un top 3/4 lors de la saison 1 de ce même tournoi. Cependant, on ne peut ignorer les multiples échecs qui ont grévé le parcours des coéquipiers de JiNKZ, notamment lors des qualifications en ligne pour les LANs internationales : les Closed Qualifiers européens des IEM Sydney, de la DreamHack Masters Dallas, de l'ESL One Cologne, ou encore les Open Qualifiers pour les IEM Chicago, l'ESL One New York et, surtout, le Minor européen, se sont tous soldés par des échecs. Même les sorties en LAN n’ont pas pu remonter le moral des anciens 3DMAX : en Pro League, malgré un Maka en feu, ils n’ont pas gagné une seule map alors qu’à Tours, leur victoire initiale contre G2 n’a pas été confirmée, avec des défaites contre AVANGAR puis G2 en match décisif.
On sait la difficulté que cela représente d’émerger par ces qualifications en ligne, Vitality peut en témoigner, elle qui avait accédé au Minor lors de l’ultime qualification ouverte. Néanmoins, la progression d’Heretics passera nécessairement par une régularité retrouvée lors de ces qualifications. C’est aussi comme ça que LDLC avait fait son trou à la fin de l’année dernière, arrachant une place aux IEM Chicago à travers les limbes des tournois en ligne. D’autant que, sur le papier, personne ne doute de la capacité de cette équipe : davidp a montré qu’il était un leader brillant, capable de fragger et d’intégrer de nouveaux joueurs rapidement, Maka et LOGAN sont deux des pépites les plus prometteuses de la scène alors que JiNKZ, dans des rôles pas toujours faciles, tient son rang. On s’interroge encore sur le nouveau venu, jeyN, même si ses premières sorties ont laissé entrevoir de bonnes choses. Plus que ça, on espère surtout que leur intégration au sein d’Heretics leur permettra de trouver enfin la stabilité nécessaire pour franchir un nouveau palier et s’approcher d’un top 30 qui ne semble pas si éloigné.
Pour Maka et davidp, l'objectif sera, au minimum, de retourner au Minor (Photo : HLTV.org)
Le joueur du début d’année : davidp
Si Maka ne cesse d’impressionner et de progresser, les six derniers mois de davidp forcent le respect. Dans une scène qui cherche encore ses ténors au lead, le Belge s’est imposé comme le phare des anciens 3DMAX, absorbant les changements incessants et intégrant un nombre impressionnant de nouveaux joueurs depuis le départ de JaCkz et Lucky. Si Heretics manque encore de stabilité, nul n’oserait dire que l’équipe ne va nulle part stratégiquement. Bonus, davidp possède des statistiques plus que respectables considérant son rôle, se permettant même d’être le joueur avec le rating 2.0 le plus élevé lors de la période FrenchFrogs.
Mais où va LDLC ?
On ne peut que compatir avec LDLC. Première équipe française à la fin de l’année dernière, elle a été la proie d’organisations plus puissantes qui ont méthodiquement dépecé sa composition, laissant le seul devoduvek rescapé des aventures de Chicago. Début avril, le management décide de faire table rase de l’ancienne équipe pour relancer un projet totalement nouveau autour d'Happy, MAJ3R et SIXER. Ce trio de vétérans, complété par xms et rodeN, affiche ses ambitions : aller au Major et revenir au top. Malheureusement pour eux, après quatre mois ensemble, le premier bilan parait fort éloigné des prétentions initiales.
Côté positif, on retient surtout la victoire aux finales ECN à Montpellier après une saison compliquée. Là, en LAN, les LDLC disposent aisément de TheDice et montrent un niveau de jeu qui offre quelques espoirs aux suiveurs. Espoirs qui se sont assombris plus récemment avec leurs échecs consécutifs pour se qualifier en ESEA MDL Europe. Ces résultats, ahurissants pris séparément, viennent couronner un printemps cauchemardesque pour les hommes d’Ozstrik3r. Depuis leur première sortie à la Charleroi Esports, l’équipe a joué 17 matchs officiels enregistrés sur HLTV.org pour 5 victoires et 12 défaites. Pis encore, si certains échecs contre des équipes en forme du subtop européen, comme Tricked ou Sprout, se comprennent, d’autres résultats laissent sans voix : on pense notamment aux défaites contre SuperJymy, Vexed voire BLUEJAYS dernièrement.
La finale victorieuse des ECN est, pour l'instant, un des rares moments positifs du nouveau projet LDLC (Photo : ESL)
Alors que penser de LDLC ? Tout d’abord, un argument évident, celui du temps. Cela ne fait "que" quatre mois que ce cinq est ensemble, et on se doute que la reconstruction d’un projet parti de rien prend du temps, a fortiori lorsqu’il est composé de joueurs qui ont été tenus loin des sommets de la scène pendant plusieurs mois avant de rejoindre ce cinq. Néanmoins, le temps n’excuse pas tout, et on peine souvent à voir la cohérence du projet sur le serveur. Parfois intéressante, comme lors de sa victoire contre expert, l’équipe semble ensuite perdre toute confiance dans son jeu et son talent lors du match, de la carte voire du round suivant. Certains évoquent le cas rodeN, en grande difficulté depuis qu’il a rejoint LDLC, mais les problèmes sont pour l’instant plus profonds que tel ou tel joueur pris individuellement. D’autant qu’au niveau où sont les adversaires affrontés régulièrement par les hommes d’Oz, on peut penser que des noms aussi prestigieux que Happy, MAJ3R et SIXER devraient "suffire".
La conclusion peut paraître dure mais elle relève plus de la frustration que de la colère. Frustration de voir de telles légendes à ce niveau, frustration d’imaginer le potentiel que pourrait avoir cette composition pour se disputer la place de 3ème équipe française, frustration de voir un tag si mythique se débattre dans les abysses du subtop européen. Nul doute, cependant, que les joueurs sont les premiers déçus et qu’ils profiteront de la trêve estivale pour prendre toutes les mesures nécessaires et, enfin, retrouver le rang qui leur est dû.
Le joueur de ce début de saison : SIXER
Dans le marasme de LDLC, SIXER est une des rares éclaircies. Après des années à enchaîner les projets peu fructueux, forcé dans des rôles pas toujours pertinents, SIXER assume enfin un rôle de carry qui lui va si bien. Naturellement, les résultats d’équipe ne lui permettent pas de tutoyer les sommets statistiques mais, pour l’instant, il s’est imposé comme l’atout principal en termes de puissance de feu. Capable de jouer sniper comme rifle et ne rechignant jamais à se sacrifier pour l’équipe, il sera sans aucun doute la clé de voûte pour mener à bien le projet LDLC dans les mois à venir.
Et le subtop alors ?
C’est bien beau de parler des grandes équipes, de Cologne, de kennyS et des exploits retentissants de nos stars, mais quid de ce qui se passe en dessous ? Force est de constater que la réponse est : pas grand-chose. La seule équipe qui semble tirer son épingle du jeu est TheDice, une des rares formations stables à ce niveau-là. Après une victoire de prestige à la Gamers Assembly, TheDice a remporté la saison régulière des ECN malgré la présence de l’ogre LDLC. Une anomalie rapidement rectifiée lors de la grande finale en LAN, où les coéquipiers de XpG n’ont pas existé, s’inclinant 16-3 16-2.
Derrière, il faudra certainement compter avec les ex-aAa et leur trio MetaL/wallax/waneG, jamais loin lorsqu’il s’agit de briller sur les scènes locales. Enfin, on attend avec impatience les premières sorties de la nouvelle line-up de Make Your Destiny. Autour des vétérans flex0r et MAIDHEN, bramz et surtout Misutaaa sont déjà sur les radars des suiveurs comme les prochains joueurs qui pourraient tout exploser. On gardera aussi un oeil sur le projet de bodyy annoncé à la mi-juin, avec devoduvek, to1nou et matHEND.
Sur la scène européenne, en plus de LDLC, l'ESEA Advanced a vu plusieurs équipes françaises tenter de briller, sans grand succès. Les Boys In Blue de mistou et Lambert présentent le meilleur bilan, avec 8 victoires et 8 défaites, pointant à la 34ème place. Derrière, on retrouve des noms connus : l'ancienne composition des Make Your Destiny, les ex-aAa, les Smoke Criminals de Fearoth ou encore Supermood, l'équipe de fxy0 et Uzzziii, qui a terminé avant-dernière.
Désormais en vacances, nos Français auront à coeur de recharger les batteries avant la rentrée. Pour Vitality et G2, ce retour à la compétition sera synonyme de Major à Berlin, de BLAST Moscou et autres ESL One New York. Un cran plus bas, Heretics et LDLC continueront d'écumer les qualifications online. Les joueurs de davidp auront aussi l'occasion de tenter de conserver leur spot en ESL Pro League lors du tournoi de relégation. Une rentrée qui s'annonce chargée et qui, on l'espère, verra ce poursuivre le mouvement général de progression de la scène entamé à l'automne 2018.
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