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Webedia s'impose dans l'esport français
Déjà propriétaire de certains acteurs en lien avec le jeu vidéo et l'esport français tels que Jeuxvideo.com ou Millenium, Webedia a annoncé hier au cours d'une conférence de presse avoir acquis la société Oxent, productrice des événements ESWC et de la plateforme Toornament. Cela a aussi été l'occasion d'apprendre son partenariat avec le club de football de la capitale, le Paris Saint-Germain, ce dernier souhaitant s'impliquer dans le monde de la compétition électronique.
En acquérant Oxent et donc l'ESWC, Webedia espère bien se faire une place de choix dans l'univers de l'esport mais aussi développer ce volet en France en prenant sous son aile le plus d'acteurs possible. Une stratégie qui n'est pas nouvelle et qui trotte dans la tête des dirigeants depuis le rachat de Millenium comme l'explique Cédric Siré, le directeur général de Webedia :
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Cela fait un an que l'on se demande si on doit aller plus loin. Il y a beaucoup de buzz autour de l'esport, mais il s'agit d'un petit marché très fragmenté. Personne n'a regroupé autant d'actifs dans l'esport. Nous faisons un pari sur plusieurs années, et entendons être leader dans le domaine en France, mais aussi sur les autres marchés où nous sommes présents. |
Première étape pour s'implanter plus en profondeur sur le marché, redonner ses lettres de noblesse à l'ESWC, tournoi mythique qui a depuis quelques années perdu en réputation, forte concurrence et choix discutables obligent. Webedia a déjà annoncé de nouvelles échéances à venir avec les créations d'éditions Winter (février 2017) et Summer et une exportation à venir avec de futurs événements en Allemagne et au Brésil l'an prochain. Un circuit qui n'est pas sans rappeler celui de la DreamHack, voire même d'institutions comme la Comic-Con, et qui montre le vent de changement qui est en train de souffler sur l'ancienne coupe du monde des jeux vidéo.
Gros changements à venir du côté de l'ESWC
Ce rachat permet aussi à Webedia de devenir propriétaire de Toornament, le site permettant d'organiser tournois et compétitions en ligne. Autre point à souligner, sans rapport direct avec ce premier rachat, mais la multinationale devient aussi actionnaire majoritaire de Bang Bang Management, une "agence de talents" qui s'occupent notamment de la communication d'acteurs comme fnatic ou la chaîne de bars Meltdown, ainsi que de la gestion de contrats de certains joueurs professionnels tels que YellOwStar sur LoL.
Enfin, dernier point et non des moindres, Webedia a annoncé un partenariat avec le PSG, ce dernier ayant la volonté de mettre un pied dans l'esport via le lancement de PSG eSport. L'entreprise s'occupera donc de gérer tout cet aspect pour le club de football, notamment en ce qui concerne la formation des équipes et le recrutement des joueurs. Plus d'informations à venir dans une prochaine conférence spécialement dédiée à ce point fin octobre, mais une chose est sûre, le PSG veut se positionner comme une franchise de poids dans le milieu. Quant à Webedia, voilà la marque positionnée à chaque échelon possible de l'esport.
Et CS:GO dans tout ça ? Counter-Strike a toujours été un des jeux phares des habituelles éditions de l'ESWC jusqu'à ces dernières années. On ne sait pas vraiment si le FPS a ou non du souci à se faire, mais en attendant, si Fifa et Just Dance ont été confirmés pour les nouveaux événements à venir, rien n'a encore été annoncé pour les FPS. Du côté du PSG, on annonce toutefois que le club va s'engager "sur tous les jeux vidéo majeurs". Il faudra donc patienter pour savoir si CS a bien sa place dans le projet ou non.
Source : Webedia
