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Les équipes américaines fondent la PEA
Il y avait déjà la WESA, qui regroupait huit structures provenant du monde entier, il y aura désormais la PEA, Professional Esports Association, fondée par sept équipes américaines (Cloud9, Team Liquid, CLG, TSM, NRG eSports, Immortals et compLexity). Cette nouvelle organisation se décrit elle-même comme une sorte de NBA pour Counter-Strike, avec sa propre compétition et un fonctionnement interne unique visant à donner plus de place aux joueurs.
Détenue par les propriétaires d'équipes, même si les joueurs ont une place importante dans le projet (ce qui leur vaut notamment un siège à la table décisionnelle), la PEA s'avance à la fois comme une organisation et comme une nouvelle compétition puisqu'une ligue à un million de dollars (dont 500 000 pour la première saison) et se déroulant sur dix semaines a déjà été annoncée pour les formations participant à ce nouveau projet.
Le délégué général, Jason Katz, a apporté quelques précisions sur ce nouvel arrivant sur la scène CS :
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La PEA représente quelque chose de nouveau dans l'esport : une association des meilleures équipes, organisant leur propre ligue et partageant les profits et le pouvoir décisionnel avec les joueurs. Cela a été le fonctionnement de base de nombreuses ligues de sports majeurs depuis des décennies, mais c'est une nouvelle évolution pour l'esport. Cela nous permettra de construire un environnement stable, sain et sur le long terme pour les joueurs, la communauté, les médias et les sponsors. |
Gabe Newell et Jack Etienne, deux personnalités de l'esport dont les chemins semblent se séparer
Quelques autres personnalités du milieu se sont également exprimées comme Jack Etienne, PDG de Cloud9 :
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Cela marque la fin des "jours sauvages" de l'esport. La communauté et les joueurs veulent de la stabilité et de la fiabilité. Les ligues vont et viennent, les équipes les rejoignent et repartent, mais avec la PEA, elles prennent un engagement sur le long terme, jouant pour les fans jusqu'à un futur indéfini. |
La PEA cherche donc à remettre les joueurs (mais aussi d'autres acteurs tels que les casters, qui sont inclus dans le partage des revenus) au centre du projet, leur assurant – d'après ses dires – une meilleure distribution des bénéfices engendrés et une fiabilité sur le long terme. Elle cherche aussi à s'opposer à la main mise des autres ligues (mais aussi de Valve) sur l'organisation et les réglements des tournois en invitant les joueurs à pouvoir influer directement sur ces deux points. Enfin, cela pourrait aussi bouleverser le calendrier, les formations participant à la ligue PEA pouvant s'accorder sur les autres compétitions à disputer ou non.
Il sera donc intéressant de voir si cette nouvelle organisation jouera un rôle important sur la scène à l'avenir, notamment outre-Atlantique, et si un penchant européen est voué à apparaître un jour ou l'autre.
